Carmen (The Marauder's Area)

Carmen attire l’œil, ça c'est certain. Sa beauté n'est pas foudroyante mais sa personne dégage une sorte de fascination. Si bien que la plupart des hommes sont attirés comme des aimants.
Elle possède une démarche féline et gracieuse qui n'est pas sans rappeler son patronus. Elle a toujours la tête haute, telle une aristocrate et se tient tout aussi droite. Elle est aussi très grande et arrive le plus souvent à la même taille que les garçons de son âge. Je dirais qu'elle fait un peu moins d'1 mètre 80. Elle est plutôt maigre (on peut voir ses côtes), vestige de son enfance, bien qu'elle ait une poitrine de taille respectable. Sa peau est très pâle signe qu'elle n'a pas pour habitude de bronzer pendant ses vacances d'été. Tout son corps respire la finesse et l'aristocratie en somme.
Son visage est ovale et son nez est petit et un peu retroussé. Sa bouche est fine et d'une jolie couleur carmin. Ensuite, ses yeux sont d'un bleu-violet qui se colore d'un discret rouge sang lorsqu'on les observe trop longtemps. Ils sont entourés de longs cils noirs et recourbés. Lorsque Carmen nous regarde dans les yeux, on a souvent l'impression qu'elle inspecte notre âme.
Ensuite vient ses cheveux. Les cheveux de la jeune femme peuvent en rebuter certains comme ils peuvent les fasciner. Ils sont bruns aux reflets prononcés de violet foncé. Au départ, ils étaient juste bruns, mais la jeune fille a fait une teinture lors de sa quatrième année pour se démarquer de sa mère à qui elle ressemble beaucoup.
Elle a deux cicatrices en forme d'ailes dans son dos. Cet endroit est son point faible, dès qu'on l'y frappe, elle ne se relèvera surement pas.
Enfin, le style vestimentaire. Carmen a un style vestimentaire que l'on pourrait qualifier de casual. Pendant la semaine, elle se maquille légèrement et mets du vernis transparent. Le reste du temps, elle porte des tenues décontractées. Sa tenue préférée étant une robe-pull en laine blanche avec des collants noirs et des bottines à lacets de la même couleur en hiver et un tee-shirt quelconque, un short noir en jean et des sandales noires montantes en été. Au printemps et en automne, elle aime bien porter un slim noir avec les mêmes bottines noires qu'elle mets en hiver ainsi qu'une chemise  blanche ou noire ouverte sur le haut. Mais vous pouvez très bien la voir en gothique un jour ou en romantique un autre.
Carmen apprécie son physique et aime beaucoup prendre soin d'elle. La seule chose qu'elle ne préfère pas voir sont ses cicatrices. Vous le verrez toujours avec un sac contenant son tourne disque et des disques.
Pour finir, elle a une voix au timbre grave et mélodieux avec un léger accent russe.

Une des phrases préférées de Carmen est "La meilleure défense est l'attaque !". Elle a un esprit tactique assez développé et aime particulièrement jouer aux échecs. Elle est une jeune fille enjouée et qui aime la vie. Elle ne veut surtout pas gâcher cette dernière. Elle ne dit jamais non à une super fête, comme celles parfois organisées dans Poudlard. Elle passe d'ailleurs des soirées en boite de nuit lors des vacances scolaires depuis ses 17 ans et travaille dans un bar.
Carmen s'entend bien avec un peu tout le monde, mais ne permet à personne de découvrir ses secrets. En vérité, elle préfère largement la compagnie de sa musique plutôt que celle des humains. Elle ne se met jamais en colère et ne tombe jamais en pleurs. Elle n'admet pas ces moments d'égarements, se trouvant toujours trop faible. Et puis, elle n'en éprouve que rarement le besoin. Fière et têtue, elle n'admettra jamais qu'elle voudrait pouvoir parfois pleurer sur une épaule réconfortante.
La seule aide qu'elle s'autorise est celle qui concerne son éducation. Perfectionniste, ses devoirs ou contrôles sont de vrais romans. Lorsqu'on lui demande son aide, elle s'y applique de son mieux. Et pourtant, même si elle fait une erreur, tant qu'elle s'y est donnée à fond, elle n'éprouve aucun regret. On pourrait la qualifier de passionnée j'imagine. D'ailleurs, Carmen est intéressée par beaucoup de choses et elle veut tout apprendre. Elle a toujours tendance à stresser avant les examens et à se demander si elle n'aurait pas tout raté après. Enfin, au fond, elle sait parfaitement qu'elle ne s'est pas trompée. Sans être un génie, Carmen aime apprendre et fait partie des meilleurs de l'école. D'ailleurs, elle a redoublé, mais c'est parce qu'elle n'est pas venue pendant toute une année. Mais cette partie sera éclaircie dans l'histoire.
La jeune fille est aussi une menteuse professionnelle et elle en est plutôt fière. Elle adore aussi être aimée et regardée et aime laisser un peu de mystère autour d'elle. Oui, elle est un peu vaniteuse bien qu'elle le cache du mieux qu'elle peut. D'ailleurs, elle est très dépensière et a l'habitude d'acheter tout ce qui lui plait sur le moment. Son appartement est d'ailleurs rempli de bouquins ou d'appareils étranges (qu'ils soient moldus ou sorciers).
Elle est aussi très courageuse d'où son appartenance à la maison des griffons et n'hésite pas à faire des choses suicidaires en cas de besoin. Carmen n'a aucun maitre. Elle est le genre de fille qui tient à sa liberté. Dans son cas, c'est tout simplement car cela ne fait pas longtemps qu'elle la retrouvée.
Elle est aussi toujours sur ses gardes et ne fait confiance à personne. En même temps, en temps de guerre, je pense que c'est plutôt une bonne chose. Par contre, elle est plutôt lunatique et peut se montrer triste d'un seul coup alors que la minute d'avant elle était toute joyeuse. Lorsqu'elle sent une "crise de tristesse", comme elle les appelle, arriver elle s'isole pour que personne ne la voit. Lorsqu'on l'agace trop, elle peut "péter les plombs". Bien entendu, ce n'est arrivé que rarement et jamais à Poudlard.
Il lui arrive parfois d'être sarcastique par contre, mais c'est surtout lorsqu'une autre personne est agressive envers elle. Elle n'est pas fan de la violence gratuite.
Ayant reçue l'éducation d'une sang-pure, elle sait parfaitement se comporter en société et toujours s'en sortir pendant les bals organisés en Angleterre -auxquels elle doit assister, bien entendu-. C'est pourquoi elle connait certains Serpentards de l'école.
Elle aime beaucoup le chocolat et la vanille. Par contre, les fruits sont ses ennemis. En sachant qu'elle compte les tomates crues dans les fruits et les cuites non. Elle est très gourmande, mais sa cuisine est horrible. Lorsqu'elle est chez elle, elle se limite donc aux repas tout réchauffés. Ah oui ! Bien qu'étant sang-pure, cela fait trois ans maintenant qu'elle vit chez les moldus et elle est donc très familiarisée avec leurs moyens.
Elle aime aussi beaucoup les Sombrals, seuls animaux qu'elle apprécie. Elle n'est pas très forte avec les bébés non plus. En fait, toute personne qui cherche une bonne mère au foyer ne doit surtout pas s'adresser à elle.
Sinon, elle aime beaucoup danser danser et ce à tout moment, que ce soit sous la pluie, le soleil, dans une fontaine, dans la rue ou même en pleine forêt. Elle joue de plusieurs instruments. Elle sait aussi très bien se battre en duel ainsi qu'en combat rapproché. On lui a souvent appris qu'il faut toujours utiliser la faiblesse de son adversaire et elle utilise ce conseil chaque jour.
Pour finir, Carmen est particulièrement protectrice et rancunière au possible. Elle ne laisse que deux chances. Si vous la blessez, vous pouvez être sur qu'elle s'en souviendra. C'est la même chose si vous vous en prenez à une personne à laquelle elle tient. Elle se venge quasiment toujours.

"- Tu vois Carmy, le monde n'est pas rose.
- Non, il est noir.
- Père t'en veux tu sais ?
- Je sais.
- Mère est morte par ta faute, c'est normal. Mais comme tu lui ressembles, Père a décidé que tu la remplacerais.
- Pourquoi ?
- C'est ta punition, j'imagine."

- Je viens d'une famille de fous. Mais pas de ceux que l'on appelle comme ça pour rire car ils ont tendance à faire n'importe quoi. Mes parents étaient vraiment fous et je ne suis pas sure pour mon frère, si imprévisible. Cela fait un moment que je m'en suis rendue compte.
Un jour, ma mère m'a tracé deux ailes d'anges dans le dos avec un couteau enchanté, c'était si profond que les cicatrices ne partiront surement jamais. Je me souviens toujours de sa voix qui disait comme une litanie : "C'est pour ton bien ma chérie, tu vas pouvoir quitter ce monde horrible et voler dans le ciel. Oui, voler de tes propres ailes. N'est ce pas magnifique ?" Si j'avais eu de vraies ailes, j'en aurai été enchantée, mais ces choses ne sont pas très utiles. En même temps, mon père ne la laissait jamais sortir, tout comme moi d'ailleurs. Nous étions toute les deux seules dans la maison et j'imagine qu'après des années d'enfermement, il était normal qu'elle perde la tête. Je lui en ai voulu après ça. Je ne lui parlais plus. Je n'arrivais plus à dormir, à chaque fois la douleur me réveillait. Et un jour, elle s'est suicidée. On a rejeté la faute sur moi. "Elle m'a fait mal, elle n'a que ce qu'elle mérite." Voilà ce que je me disais dans ma petite tête d'enfant. Père n'a pas apprécié quand il a utilisé la legilimencie sur moi. Il m'a battue comme jamais. Mon frère ne faisait rien, il trouvait aussi que c'était de ma faute. Enfin, de toute façon, il n'avait jamais vu la morte alors je ne vois pas pourquoi il m'en voulait.
A mes 11 ans, mon père m'envoya à Poudlard après avoir reçu la lettre d'inscription. Il n'y avait pas d'école de sorcellerie en Russie et mon père était anglais d'origine. Refuser que j'y aille aurait paru trop louche, j'imagine. J'étais tellement heureuse, j'allais voir le soleil ! Le ciel !
C'est aussi à ce moment que j'appris que mon frère était un Cracmol. Il n'avait pas reçu de lettre.
Père n'avait pas négligé mon enseignement, vous savez. Il m'a appris à ne pas pleurer lors d'un doloris ainsi qu'à utiliser la legilimencie et l'occlumencie. Il ne voulait pas que les gens sachent ce qui se passait dans le manoir, surement.
C'est à partir de mon entrée à Poudlard que, chaque été, Père a commencé à me faire d'autres choses, si vous voyez ce que je veux dire. Je remplaçais maintenant ma mère dans tout les domaines. Je la comprenais maintenant complètement. Comment pouvait on garder toute sa santé mentale quand l'on se faisait battre, violée et séquestrée pendant environ une vingtaine d'année ? On ne le peut pas, voilà ma conclusion.
Puis, un autre jour d'été vint où mon frère disparut. Je l'aimais bien mais je crois qu'il se faisait lui aussi battre et il a donc décidé de s'enfuir. Sans moi. En même temps, il le supportait à longueur d'année alors que je ne le subissait que pendant l'été. Il n'avait pas eu de chance en naissant Cracmol.
Pendant ma cinquième année, j'appris que j'étais enceinte. Je le cachais à mon père pendant l'été, dans le but de garder l'enfant. Je ne comprends même plus pourquoi j'ai fait ça. Étrangement, quand mon père s'en est rendu compte, il n'a rien dit. Il était trop tard pour faire quoi que ce soit sans me tuer de toute façon, mais j'ai bêtement cru qu'il voulait bien que j'ai cet enfant. Mon père prévint Dumbledore que je ne pourrais pas venir cette année ci et que je repasserais l'année prochaine. De toute façon, je n'aurais pas pu faire mes examens. En temps normal, j'aurais été horrifiée d'apprendre que j'allais redoubler mais cette vie qui grandissait en moi me faisait tout oublier. Je m'y attachais déjà vous savez ? Je le sentais bouger, et, quand il est né, il était si petit... Vous savez ce que ce monstre a fait à mon enfant ?! Il l'a découpé lentement en morceaux, tandis que je voyais la scène. Il voulait que je souffre. Mon enfant pleurait, pleurait, pleurait, pleurait... Et tout s'est tu. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase j'imagine. Je le haïssais tellement. Je lui ai lancé plusieurs sorts de découpes. C'est comme ça que vous m'avez retrouvé.
Alors, oui, j'ai tué mon père si c'est ce que vous voulez savoir, mais mon père était un monstre.

J’arrêtais ma tirade en observant les tribunes. Des étrangers qui allait choisir ma peine. Qu'allait il m'arriver ?

Carmen a écopé de neuf mois de prison. En sortant, elle n'était pas si changée que ça. Elle disait que la prison ressemblait étrangement à chez elle. Elle hérita de ce que son père avait laissé et alla s'installer à Londres après beaucoup de paperasse. Maintenant qu'elle était majeure, elle était libre de faire ce qu'elle voulait. A part les Impardonnables bien entendu. Elle avait encore une tante dans sa famille, mais elle ne l'avait jamais vue. Elle trouva du travail dans un bar moldu et passa tranquillement le reste de l'été. L'affaire n'avait pas quitté les murs de la Russie apparemment, elle n'avait donc pas de problèmes.
Elle entre maintenant en sixième année, prête à entendre les ragots sur son absence inexpliquée.