[PEGI 18] Chapitre XI - Corps à Corps

Tous ces doux surnoms me poussaient à reprendre mes mouvements. Je l'accompagnai à nouveau, essayant de tenir le rythme de ses va-et-viens brutaux. Son souffle chatouillait la peau de mon cou.
Reprenant un peu de force, j'enlevai mes jambes de son dos et mis mes mains sur ses épaules... Pour le pousser sur le dos. Il avait l'air un peu surpris. Je pris son membre avec ma main pour l'enfoncer à nouveau en moi. Mon loup me pénétrait à nouveau, quelle délicieuse sensation... Après un petit clin d'oeil dans sa direction, je repris les va-et-viens que nous aimions tant. Mes seins bougeaient en rythme, c'était amusant à voir...

En l'entendant, je me mis à faire des mouvements plus bestiaux et bien plus rapides. Tout en continuant à hurler ce divin plaisir. Ses crocs sur mes seins me faisaient à la fois douloureusement mal et terriblement du bien. Je voulais lui faire plaisir...

- Laisse-toi aller mon n'ange...

Je fermai les yeux, prête à tout recevoir en moi.

Je sentais mon intérieur se remplir de ce liquide chaud... Il y en avait tellement que je gonflais légèrement. J'allais donc porter les enfants des Seb... Quel bonheur...
Il en sortait trop pour que je garde tout en moi, aussi je me relevai pour aller le nettoyer. C'était étrange comme goût, un croisement entre du fromage et un morceau de savon... Mais je bus tout jusqu'à ce que le flot s'arrête. Je repris ma respiration, son sperme coulant encore hors de mon antre. J'allais m'allonger sagement à ses côtés lorsque je remarquai qu'il était toujours aussi dur.

- Nyu ? Tu n'en as pas eu assez ?

Je tirais la langue en riant un peu, pour finir me blottir dans ses bras. Son corps était aussi chaud que le mien... Et ses enfants étaient peut-être en train de grandir dans mon ventre... C'était tellement bon d'être sa femme.

- Faisons-le encore, veux-tu ?

Mon corps était fatigué mais je ne comptais pas m'arrêter.

J'avais vraiment l'impression d'être pleine à en déborder. Mais de le sentir à nouveau en moi était un vrai plaisir. Si seulement cette nuit pouvait durer éternellement, si seulement il pouvait s'offrir à moi et me prendre toute la vie comme cette nuit... Mais inutile de penser à de telles choses. Il était là, contre moi, et je pouvais en profiter maintenant. Alors, soupirant de bonheur, je me mis à bouger lentement les hanches. A chaque coup de rein, je sentais de sa semence ressortir, poussée par son énorme pénis.

- Moi de même...

J'étais semi-consciente. Je n'arrivais plus à penser, je ne pouvais que ressentir. Et ce que je ressentais était inégalable. Il avait repris ses assauts à la fois violents et doux et j'essayai de tenir le rythme avec mes hanches. Ses coups allaient tout au fond de moi, sa langue titillait mes seins... Je poussai un petit cri, bien plus pervers que les précédents.

Déjà ? Ah... Il était si gros, j'avais l'impression que j'allais exploser. Ce n'était pas humain de donner un plaisir comme ça. Non bien sûr, c'était un Dieu. Dans tous les domaines.
La sensation était forte... C'était si bon... Même si j'en voulais encore, il fallait avouer que me sentait venir aussi... Je le pris par l'arrière du cou pour me redresser sur lui. Nous étions assis l'un sur l'autre, ses lèvres juste en face des miennes. Je l'embrassai avidement, laissant un peu de bave couler sur nos deux corps. Je continuai de bouger sans pouvoir retenir mes cris. Tout le monde devait nous entendre... Mais ce n'était pas important.

- Dis-moi quand...

Dès qu'il se relâcha en moi, je me laissai aller. Ma tête tournait, j'avais l'impression que tout mon corps brûlait. Mais mes yeux restaient fixés sur lui, si beau quand il se laissait totalement aller.
Et puis, quelques secondes plus tard, j'avais repris tous mes esprits allongée devant lui. Il avait une drôle de chose pas très rassurante à la main. J'étais morte de fatigue et mon corps vibrait encore de bonheur... Si je voulais arrêter ?

- Je ne sais pas... Je veux que tu restes en moi mais je suis vide de toute force...

Je soupirai. J'avais légèrement mal au bas du ventre... En baissant le regard, je vis qu'une bosse bien ronde se trouvait là où il me pénétrait.

- Mais je suis remplie de ton amour on dirait, dis-je en souriant.

C'était franchement désagréable... Enfin, je devais être obligée de dormir avec alors, je le fis pour lui faire plaisir.
Je partageai son regard. Cette scène, ce n'était pas du tout l'avenir que je voulais. Mais jamais je n'aurais pu être plus heureuse. Mon loup me caressait tendrement, me volant de doux baisers, et nous venions de créer notre famille. Je ne pouvais rien demander de plus, ce qu'il m'offrait était... Parfait.
A deux détail près. Quel serait le statut de ces enfants par rapport à la meute ? Je ne voulais pas qu'ils appartiennent à la société des Loup-Garous, et je ferais tout pour empêcher cela. De plus, Al disparaîtrait si j'accouchais en appartenant à la meute. Le choix le plus simple serait de tout quitter et de vivre uniquement pour Seb et notre famille, mais le voulais-je vraiment ? Et deuxièmement : seraient-ils atteints de la malédiction ? Serais-je vraiment obliger de tuer un jumeau pour que l'autre vive ? Et Seb, me laisserait-il faire s'il n'y avait pas d'autres moyens ?
... Ce n'était pas le moment de penser à ce genre de chose. Il me suffisait de profiter de se présence et je serais heureuse. Il suffisait qu'il soit là et tout irait bien. J'en était sûre.

- Je suis sûre que je porte tes enfants mon ange, et je suis sûre que nous aurons une belle famille...

Je déposais un dernier baiser sur ses lèvres avant de fermer les yeux pour essayer de m'endormir, blottie tout contre lui.